DE LA VILLE DE PARIS.
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[1570]
basteaux bien et deuement garrer et fermer, de sorte qu'ilz ne se puissent aulcunement lascher ou des­cendre, et n'en advienne aucun inconveniant, sur peine de confiscation desd, basteaulx, marchandises
estans en iceulx et pugnition corporelle, s'il y eschet. Et sera la presente ordonnance publiée.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le septiesme jour de Decembre mil vc lxx. »
CCCLIII [XL]. — [Lettres de Charles IX, de la Reine Mère et du duc d'Anjou]
TOUCHANT LE MARIAGE [oU Roi]. 8-i3 décembre 1570. (A, fol. 23 r°; B, fol. 26 r°.)
"De par le Roy.
"Très chers et bien amez, nous avons veu par voz lettres du xxvime jour du moys passé les grandes démonstrations d'allégresses que vous et voz bons concytoyens avez faictes pour la nouvelle de nostre mariage. Ce que nous nous promettions de vostre grande et dévote affection en tout ce qui nous touche, laquelle nous est d'aultant plus congneue que cha­cun en particullier s'en est esjouy, chose qui nous a donné ung fort grand plaisir et contentement. Et aussy que l'on commancé à faire la justice des vol-leurs qui ont esté pris; contre lesquelz je desire qu'il soict proçceddé exemplairement, ne congnoissant riens plus fort pour entretenir et nourrir le repos en cestuy nostre royaulme que la justice; laquelle je veulx et entendz estre esgallement administrée à tous mes subjectz. Au demourant, affin que vous sachiez bien particullierement comme toutes choses sont passées en nostre mariage, nous vous en envoyons presente­ment ung discours bien ample qui est tout ce que nous vous pouvons escripre pour le present, après vous avoir recommandé la continuation du repoz de vostre Ville.
"Donné à Villiers Colterez, le viii6 jour de De­cembre mil vc lxx. n
Ainsi signé : k CHARLES n. Et au dessoubz : " Pinart -.
Au doz est escript : k A noz très chers et bien amez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne ville de Paris, v
Lettre du Roy du viii8 Decembre 1670, receue le xme Decembre'1'.
d'avoir entendu la joye et demonstration d'allé­gresse que en general et particullier vous et voz bons concytoyens avez faicte du mariage du Roy mon filz, les ceremonyes duquel vous verrez bien amplement desduictes par le discours que nous vous envoyons, lequel et les lectres du Roy mond, filz m'empes-cheront vous faire ceste cy plus longue, synon pour prier [Dieu'2'], Messieurs, vous avoir en sa saincte garde.
"Escript à Villiers Cotterelz, le vmme jour de De­cembre 1 570. v
Ainsi signé : n CATHERINE ». Et au dessoubz : «Pinart».
Et au doz est escript : a A Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris v.
Lettre de la Royne mere du Roy du vin'1'0 De­cembre 1570, receu le xm6 dud. moys'3'.
"Messieurs, j'ay bien voulu acompaigner de ceste lettre celles que le Roy monseigneur et frere et la Royne madame et mere vous escrivent presentement, pour vous tesmoigner la bonne part que j'ay cu au grand contantement qu'ilz ont receu, entendans la grande demonstration d'allégresse et resjouissances que vous avez faictes en la nouvelle de la consom­mation de son mariage, dont les ceremonyes sont si particulierement contenues par le discours qui en a esté dressé et vous en est presentement envoyé, que je tiendrois superflu d'en faire plus longue lettre, faisant partant fin à • ceste cy par prieres à Dieu qu'il vous ayt, Messieurs, en sa saincte et digne garde.
"Escript à Villiers Cotteretz, le vin8 jour de De­cembre 1570.
" Vostre bon amy,
« HENRY "U
« Messieurs, ce a esté ung fort grand plaisir et contantement au Roy monsieur mon filz et à moy
<■> La suscription et la date de réception ne sont pas mentionnées dans B.
<2' Ce mot manque dans A et R.
I-) L'adresse et la date de réception ont été omises dans B.
(4> La lettre du duc d'Anjou n'a pas été transcrite dans A.
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